Une étincelle après la tombée de la nuit
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Une étincelle après la tombée de la nuit

May 28, 2023

Il est 23h30 samedi soir et la plupart des gens sont au lit. Mais dans les coins de la ville, un certain nombre d'âmes bravent le temps glacial pour rechercher des espaces cachés sous les trottoirs glacés et derrière des portes closes, pour se réunir avec des oiseaux de nuit comme eux.

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Salut, voyageur temporel !Cet article a été publié13/01/2023(il y a 230 jours), les informations qu'il contient peuvent donc ne plus être à jour.

Il est 23h30 samedi soir et la plupart des gens sont au lit. Mais dans les coins de la ville, un certain nombre d'âmes bravent le temps glacial pour rechercher des espaces cachés sous les trottoirs glacés et derrière des portes closes, pour se réunir avec des oiseaux de nuit comme eux.

À Saint-Vital, à 90 minutes de la fermeture, la file d'attente pour descendre au sous-sol du Limelight Karaoke Bar sur St. Mary's Road continue de s'allonger.

Sur scène, à un bout de la salle, un homme chante All the Small Things de Blink-182, les yeux rivés sur l'écran où se déroulent les paroles. La foule en bas crie en chœur : « Dites que ce n'est pas vrai, je n'irai pas ; Éteignez les lumières, ramenez-moi à la maison – les cous tendus et les yeux fixés sur lui.

PRABHJOT SINGH LOTEY / PRESSE GRATUITE DE WINNIPEG

La foule du karaoké de Limelight soutient avec enthousiasme quiconque prend le micro.

Pendant près de trois minutes, il canalise le chanteur Tom DeLonge et fait manger la foule dans sa main avant de sauter hors de la scène, retombant dans l'obscurité alors que son tour de micro touche à sa fin.

La foule est jeune et pleine d'énergie électrique, solidaire de chaque chanteur, qu'il soit bon ou mauvais. De fortes acclamations éclatent lorsque les premières mesures de Don't Stop Believin' de Journey retentissent dans les haut-parleurs, même si la plupart d'entre eux auraient à peine été une étincelle dans les yeux de leurs parents lorsque la ballade puissante est sortie il y a 41 ans.

Les amies Emily et Kayla prennent les micros et chantent de tout leur cœur, et la puissance de la chanson rassemble toute la pièce pour un glorieux moment teinté de rose.

On pourrait presque assister à un concert live.

PRABHJOT SINGH LOTEY / PRESSE GRATUITE DE WINNIPEG

Emily et Kayla interprètent Don't Stop Believin' de Journey à Limelight.

Dans une ville où l’hiver peut parfois durer cinq mois, sortir le soir devient le symbole de quelque chose de plus grand. Pour ceux qui ne sont pas habitués – ou qui choisissent de ne pas participer – aux activités de plein air traditionnelles, les mois froids peuvent s’avérer isolants. Sortir le soir est l'occasion de se retrouver avec des âmes partageant les mêmes idées, de se créer des espaces où elles peuvent se sentir chez elles.

Une foule hétéroclite de fêtards qui, à première vue, semblent avoir des intérêts disparates – qu'il s'agisse de danser sur de la musique bhangra, de chanter des airs pop-rock sur une scène éclairée en rose ou même simplement de jouer aux cartes avec des amis dans un café bien éclairé en plein air. -les heures de l'aube — chacun recherche la même chose : faire partie de quelque chose de plus grand qu'eux, appartenir à une communauté.

Il s'agit d'une riche tapisserie, le plus souvent influencée par la diversité croissante de la ville, et qui façonne la façon dont Winnipeg et sa vie nocturne évoluent.

Dirigez-vous huit minutes plus loin vers le Centre Culturel Franco-Manitobain sur le boulevard Provencher et une scène complètement différente vous attend.

L'humoriste jamaïcain White Yardie, première étape de sa tournée canadienne, vient de terminer son set et place désormais à l'after-party avec les DJ dancehall Black Reaction Sound.

PRABHJOT SINGH LOTEY / PRESSE GRATUITE DE WINNIPEG

DJ Super K (à gauche) et Mista Blackz de Black Reaction Sound se produisent lors de la soirée dancehall du RnR au Centre Culturel Franco-Manitobain.

L'air est teinté d'épices ; au fond de la pièce, des plateaux de riz, de poulet au curry et de queue de bœuf fument à côté d'assiettes de galettes jamaïcaines. Le premier vient de Miss Christine's Kitchen, un restaurant de cuisine de rue jamaïcain ; ce dernier a été fourni par Pretty Baked 431, une entreprise locale spécialisée dans les produits de boulangerie caribéens.